Quel est l’impact psychologique de l’expatriation? Tout savoir
À mesure que les populations d’expatriés continuent de croître dans le monde, l’impact psychologique de l’expatriation devient plus évident. Hermann von Keyserling suggérait que voyager était un moyen direct pour découvrir sa propre identité. Son idée évoquait l’aspect thérapeutique du voyage. Cependant, ce que l’on appelle la « lune de miel » peut rapidement laisser place à une réalité difficile. Avec la possibilité de perdre ses repères loin de ses proches, les expatriés font face à des défis exigeants. En conséquence, les expatriés sont souvent confrontés à des sentiments d’isolement, de mal du pays et de choc culturel. Ainsi, tous ces défis contribuent à l’impact psychologique de l’expatriation. Cela peut entraîner un épuisement dû aux difficultés d’adaptation, à la surcharge de travail et à des problèmes de sécurité.
En effet, tout comme le deuil, cet impact est caractérisé par différentes étapes. La théorie de Black & Mendenhall (1985) identifie un cycle de 5 phases traversé par les expatriés dans leur parcours. De ce fait, aborder de manière proactive l’impact psychologique de l’expatriation s’avère essentiel.
Ainsi, Truckingo, la société de déménagement qui dessert Lyon, Paris, toute la France, et même au-delà, présente dans cet article l’impact potentiel d’un voyage.
L’impact psychologique de l’expatriation : un parcours tout à fait ordinaire
Un voyage émotionnel aborde cinq étapes bien définies. Tout commence par la « lune de miel » où l’expatrié est submergé par l’excitation et la découverte d’une nouvelle culture. Ensuite survient le « choc culturel » avec la réalisation des différences flagrantes entre le pays d’origine et le pays d’accueil. Ce décalage entraîne des sentiments de frustration, d’anxiété, et même de solitude. Cette phase semble la plus délicate sur le plan psychologique.
La « phase d’adaptation » qui suit demande une flexibilité mentale, mais c’est souvent à ce moment qu’une amélioration psychologique survient. Puis, « l’intégration » devient un objectif, impliquant un investissement dans tous les aspects de la vie. Dans cette phase, une flexibilité mentale accrue favorise une intégration réussie, minimisant l’impact psychologique de l’expatriation. Enfin, la « phase de l’impatriation » est rarement discutée lorsque l’expatrié retourne à son pays, mais elle peut être difficile. En effet, 70% des expatriés vivent mal le retour dans leur pays d’origine. L’expatrié perçoit les différences culturelles comme désormais insupportables et a l’impression de ne plus avoir de repères. Les expatriés peuvent présenter des symptômes dépressifs ou anxieux tout au long de ce voyage.
Pourquoi l’impact psychologique de l’expatriation diffère-t-il d’une personne à une autre ?
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles certaines personnes peuvent souffrir plus de l’impact psychologique de l’expatriation que d’autres. En effet, ces émotions dépendent de plusieurs facteurs, notamment la préparation mentale ainsi que les ressources disponibles. D’ailleurs, les individus qui ont des attentes irréalistes ou peu préparées peuvent être plus vulnérables. De plus, les personnalités plus rigides ou moins ouvertes au changement peuvent avoir du mal à s’adapter, augmentant ainsi l’impact psychologique de l’expatriation. Par ailleurs, les personnes disposant d’un solide réseau de soutien ont tendance à mieux faire face à ces défis. Il faut dire aussi que chaque individu réagit différemment au voyage.
Ainsi, il n’est certainement pas rare de ressentir du mal du pays à un moment donné. L’important est de rechercher un soutien adéquat. Qu’il s’agisse d’un réseau d’expatriés, de professionnels de santé mentale, ou de proches, tous contribuent à gérer l’impact psychologique de l’expatriation.
Comment savoir si vous êtes psychologiquement affecté ?
L’impact psychologique de l’expatriation peut engendrer toute une gamme de symptômes qui peuvent varier d’une personne à l’autre. Le mal du pays, par exemple, peut se manifester par des moments de déprime ou d’irritabilité dus au manque de familiarité.
L’isolement social est un autre symptôme fréquent. De nombreux expatriés se retrouvent dans un nouvel environnement, loin de leurs amis et de leur famille. Cela peut entraîner un sentiment d’isolement. De surcroît, le manque de soutien social peut rendre l’adaptation encore plus difficile.
L’anxiété est également un compagnon fréquent de voyage. Les expatriés sont souvent confrontés à des situations nouvelles et stressantes. Par exemple, la communication dans une langue étrangère, la compréhension des normes culturelles, et la gestion des formalités administratives peuvent poser un défi. Cet aspect de l’impact psychologique de l’expatriation peut s’exprimer par des palpitations, de la nervosité, ou des attaques de panique.
En ce qui concerne la dépression, certains expatriés peuvent éprouver une tristesse prolongée et une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes. L’impact psychologique de l’expatriation est plus sérieux ici. Cette dépression peut être liée au sentiment de ne pas appartenir au nouvel environnement ni trouver de connexions significatives.
En outre, cet impact peut se manifester également au niveau physique. Les troubles du sommeil, comme l’insomnie, peuvent en résulter. Les maux de tête, quant à eux, souvent attribués au stress peuvent également être fréquents.
Bref, il est essentiel de reconnaître ces symptômes et de chercher un soutien approprié. Parler à un professionnel de santé mentale et rejoindre des groupes d’expatriés peut aider à mieux gérer l’impact psychologique de l’expatriation. De plus, l’utilisation de techniques d’adaptation telles que la méditation ou l’exercice physique peut également servir d’atout réduisant toute émotions négatives
Gérez vos attentes culturelles pour un impact psychologique moins prononcé
Lorsque vous faites le choix de voyage, il est essentiel de prendre conscience de l’impact psychologique de cette décision. Cela inclut la manière dont vous percevez et comparez votre pays d’accueil à votre pays d’origine. Comparer constamment ces deux environnements peut souvent être source de frustration et d’anxiété. L’impact psychologique de l’expatriation peut être exacerbé lorsque l’on se fixe des normes idéalisées pour l’un ou l’autre pays. Les différences culturelles, sociales, et économiques sont inévitables. Ainsi, juger l’un comme étant meilleur que l’autre peut conduire à des sentiments de perte et d’insatisfaction. Il est préférable alors d’adopter une attitude plus neutre et d’apprécier chaque pays pour ce qu’il est. Ne cherchez pas à les classer en termes de supériorité ou d’infériorité.
Quand l’impact psychologique de l’expatriation va très loin
Quand l’impact psychologique de l’expatriation prend des proportions alarmantes, il peut générer des effets néfastes dépassant les simples défis d’adaptation. La transition vers une nouvelle culture peut se muer en un fardeau accablant, propulsant certains individus vers des problèmes graves. Par exemple, certains développent une anxiété intense, d’autres, une dépression clinique. Les sentiments d’isolement social persistant, le choc culturel constant, et la perte de ses repères peuvent se conjuguer de manière dévastatrice. Il s’avère alors essentiel de savoir identifier les symptômes de détresse et de chercher une aide appropriée. Que ça soit via les réseaux locaux, les services de santé mentale ou le partage avec d’autres expatriés, le soutien est inestimable.
N’hésitez pas à demander de l’aide
Sollicitez le soutien de vos proches
Lorsque l’impact psychologique de l’expatriation devient accablant, il est crucial de se tourner vers vos proches pour un soutien émotionnel. Partagez vos émotions, entretenez des conversations sincères, et maintenez un contact régulier à travers des appels, des lettres ou des courriels. Le simple fait de communiquer avec ceux qui vous sont chers peut alléger le fardeau de la distance.
Cultivez une attitude constructive
Adopter une attitude constructive est essentiel pour surmonter les défis du voyage. Plutôt que de céder à la dépression et à l’anxiété, considérez cette expérience comme une opportunité de croissance personnelle. Plongez-vous dans la culture locale, participez à des projets, amusez-vous, et cherchez des activités qui vous procurent du plaisir. Une approche positive peut vous aider à sortir du cycle de la tristesse.
Nourrissez vos liens sociaux
L’ennui peut amplifier le mal du pays. Gardez-vous actif en vous engageant dans des activités sociales, du sport, du bénévolat, ou en apprenant une nouvelle langue. Cela vous permettra de vous faire de nouveaux amis ainsi que de vous immerger dans la culture locale.
Recréez un petit bout de chez vous
Pour apaiser les tourments du mal du pays, créez un environnement qui vous rappelle votre lieu d’origine. Apportez des objets émotionnellement précieux, des photos de famille, ou de petites gâteries qui vous réconfortent. Un simple repas de votre pays d’origine dans un restaurant local peut être un réconfort bienvenu.
Cherchez de l’aide professionnelle
Lorsque l’impact psychologique de l’expatriation devient écrasant, n’hésitez pas à solliciter l’aide de professionnels de santé. L’adaptation à une nouvelle culture et la séparation d’êtres chers peuvent engendrer des difficultés mentales. Les symptômes courants tels que la dépression, l’anxiété, et l’isolement peuvent être mieux gérés avec un soutien professionnel adapté à votre situation.
Fêtez le mal du pays temporairement
Accordez-vous le droit de céder à la nostalgie pendant une journée. Célébrez vos souvenirs de chez vous en dégustant des plats familiers, en écoutant de la musique, ou en appelant vos amis. Ensuite, remettez-vous en selle en poursuivant votre voyage avec une nouvelle perspective et une énergie renouvelée.
Comment naviguer l’impact psychologique de l’expatriation ?
Avant le départ
Préparez-vous mentalement
Avant de plonger dans l’aventure d’un long voyage, il est crucial de se familiariser avec le pays de destination. Renseignez-vous par exemple sur sa culture ainsi que les aspects pratiques liés au travail. Cette préparation mentale vous aidera à mieux gérer l’impact psychologique de l’expatriation.
Cependant, il faut dire que, l’adaptation à un nouvel environnement ne se fait pas du jour au lendemain. Vous vivrez certes une période d’ajustement, avec des hauts et des bas émotionnels. Soyez patient avec vous-même et ne soyez pas trop dur envers vos propres attentes. Il est normal de ressentir de l’incertitude et de l’inconfort au début. Donnez-vous le temps de vous acclimater et de vous familiariser avec votre nouveau chez vous.
Anticipez les besoins de la famille
Si vous partez avec votre famille, prévoyez un délai avant leur arrivée pour préparer leur accueil. Veillez notamment à gérer le logement, l’éducation des enfants, et la garde d’enfants. Une transition en douceur réduira certainement le stress.
Apprenez la langue locale
La barrière de la langue peut être l’un des principaux obstacles à l’intégration et exacerber l’impact psychologique de l’expatriation. Investir du temps dans l’apprentissage de la langue locale peut grandement faciliter la communication et renforcer vos compétences interculturelles. Inscrivez-vous, par exemple, à des cours de langue ou pratiquez régulièrement avec des locaux. Ainsi, cela facilitera les premiers contacts sur place et réduire l’isolement, ce qui est essentiel pour minimiser l’impact psychologique de l’expatriation.
Pendant le séjour
Restez ouvert et tolérant
Selon Marcel Proust, « le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux ». Cela dit, rappelez-vous que vous êtes un invité dans le pays hôte. Soyez ouvert d’esprit, tolérant, et essayez d’observer sans juger. Adaptez votre comportement de manière respectueuse, ce qui favorisera une meilleure intégration et atténuera l’impact psychologique de l’expatriation.
De plus, la vie à l’étranger est souvent imprévisible, et il peut y avoir des ajustements constants. Restez ouvert aux changements et faites preuve de flexibilité dans votre attitude. Soyez prêt à adapter vos attentes et vos routines au fur et à mesure de votre expérience.
Cultivez des contacts locaux
Établissez un contact personnel avec la population locale en vous intéressant à leur culture et à leurs conditions de vie. Cela enrichira votre expérience et vous aidera à vous adapter plus facilement.
Par ailleurs, l’engagement dans des activités locales est un moyen idéal de rencontrer des gens. Ces réseaux vous ouvriront les portes pour vous immerger dans la culture et créer un réseau social solide. Recherchez des groupes locaux, des clubs ou des événements communautaires qui correspondent à vos intérêts. Participer même activement à des activités locales peut grandement réduire le sentiment d’isolement et l’impact psychologique de l’expatriation.
Maintenez des liens avec le pays d’origine
Vive la technologie ! Grâce à elle, joindre de nos jours nos aimés n’a jamais été aussi simple. Restez connecté avec votre pays d’origine en vous tenant au courant des nouvelles et en gardant un lien avec vos proches. Cette connexion peut réduire la sensation d’éloignement.
On cite des applications telles que WhatsApp, Zoom, Google Meet et de nombreuses autres applications technologiques qui ont réduit les distances.
Cherchez un soutien au sein de la communauté des expatriés
Pour réduire l’impact psychologique de l’expatriation, vous pouvez envisager de rejoindre des communautés d’expatriés dans votre pays de destination. Ces groupes offrent une opportunité précieuse de rencontrer des personnes qui vivent des expériences similaires. Ils peuvent alors fournir un soutien social essentiel. Ils partagent des conseils, des astuces, et peuvent vous aider à vous sentir moins isolé.
Ressourcez-vous chez vous : échappez à l’expatriation
Faites des séjours à domicile de temps en temps pour atténuer l’impact psychologique de l’expatriation. Passez quelques jours ou semaines dans votre pays d’origine, de préférence pendant les périodes festives ou les vacances. De même, réunissez vos proches pour maintenir votre moral. Profitez de ces occasions pour rendre visite à vos proches et leur offrir des souvenirs précieux.
Au retour
Préparez-vous à la réadaptation
Le retour au pays d’origine peut être aussi stressant que le départ. Avant votre retour, réfléchissez à la façon dont vous allez vous réadapter à votre propre culture, à vos proches et à votre environnement. Cela aussi est un aspect de l’impact psychologique de l’expatriation.
Prenez le temps pour vous
À votre retour, accordez-vous du temps pour vous ressourcer et vous reposer. Évitez de vous précipiter dans votre routine quotidienne. Un retour en douceur tout comme la préparation peut atténuer l’impact psychologique de l’expatriation.
Faites le bilan
Prenez le temps de faire le bilan de votre séjour à l’étranger. Identifiez les facteurs de stress que vous avez rencontrés et comment vous les avez gérés. Cela vous aidera à redéfinir vos priorités et besoins en fonction desquels vous envisagerez un nouveau départ ou pas.
Evitez ces erreurs courantes
Lorsque l’on envisage un long voyage, il est crucial d’éviter certaines erreurs qui pourraient avoir un impact psychologique de l’expatriation considérable. Que ça soit pour travailler ou pour des raisons personnelles, une préparation minutieuse et une compréhension de ce qui vous attend sont essentielles. Dans cette optique, examinons de plus près les erreurs les plus courantes que vous devriez absolument éviter pour réduire l’impact psychologique de l’expatriation. Ces erreurs vont au-delà des défis logistiques et peuvent influencer considérablement votre bien-être mental tout au long du voyage.
Manque de préparation documentaire
Imaginons que vous ayez été offert un emploi en tant qu’expatriés dans un pays étranger. Avant de partir, il est essentiel de vous assurer d’avoir tous les documents nécessaires en ordre. Cela inclut les contrats, les visas, et toutes les conditions liées à votre emploi. Partir sans avoir vérifié ces documents peut entraîner en effet des problèmes juridiques et administratifs qui vont considérablement aggraver l’impact psychologique de l’expatriation.
Départ sans contrat signé
Vous avez trouvé un emploi à l’étranger, mais vous n’avez pas encore signé de contrat formel. Vous décidez de partir quand même en espérant que tout se passera bien. Cependant, une fois sur place, vous pourriez vous retrouver dans une situation précaire sans garanties légales. Cette incertitude peut générer un stress supplémentaire, ce qui accentuera l’impact psychologique de l’expatriation.
Insuffisance de fonds personnels
Vous avez un projet ambitieux lié à votre expatriation, mais vous ne disposez pas de fonds suffisants pour le réaliser. Vous pourriez vous retrouver dans une situation financière difficile, avec des soucis financiers constants, ce qui affectera inévitablement votre bien-être psychologique.
Attentes irréalistes
Vous partez à l’étranger en pensant que cela résoudra tous vos problèmes, que ce soit des problèmes relationnels, familiaux, ou financiers. Vous placez toutes vos attentes dans cette nouvelle aventure, mais la réalité ne répond pas nécessairement à vos espoirs. Les désillusions peuvent avoir un impact psychologique profond.
Négliger le conjoint
Prenons le cas d’un long voyage en couple. Si votre conjoint ne travaille pas dans le pays d’accueil, il peut rapidement se sentir déconnecté. En outre, s’il était l’élément le plus social du couple, il peut rapidement se sentir également isolé. C’est pourquoi ignorer ses besoins sociaux et ne pas prévoir des plans pour son bien-être peut entraîner des problèmes relationnels et émotionnels.
Sous-estimer l’effort d’intégration sociale
Vous pourriez vous méprendre sur la facilité d’intégration en vous basant sur des différences culturelles de politesse. Par exemple, si vous partez en Australie -un pays réputé pour sa convivialité- vous pourriez penser qu’il est facile de se faire de nouveaux amis. Cependant, l’intégration réelle demande des efforts importants pour établir de véritables cercles sociaux, même dans des pays accueillants en apparence.
La connaissance de soi et la résilience personnelle sont des piliers cruciaux pour faire face à l’impact psychologique de l’expatriation. Comme le dit le proverbe touareg, « Le voyage, c’est aller de soi à soi en passant par les autres ». En effet, l’expatriation teste en profondeur votre identité et votre capacité à vous adapter à de nouveaux environnements.
La connaissance de soi et la résilience personnelle
La résilience, comme décrite par Boris Cyrulnic, est la capacité à puiser dans des ressources psychiques insoupçonnées pour rebondir en situation de crise. Cette résilience est le fruit de votre histoire personnelle et de votre patrimoine émotionnel. Des facteurs individuels tels que l’optimisme, la confiance en soi, l’humour, et l’empathie jouent un rôle crucial. De plus, une enfance marquée par des relations familiales affectueuses, le soutien et le sentiment d’unité familiale contribuent à renforcer la résilience. Tout ça peut contribuer pleinement à réduire l’impact psychologique de l’expatriation. En dehors du cercle familial, des facteurs environnementaux et contextuels apportent également un soutien précieux en cas d’adversité.
Toutes ces caractéristiques ont un impact positif sur votre estime de soi, qui, lorsqu’elle est solide, demeure un atout inestimable. La résilience est également liée à votre capacité à mettre en valeur vos compétences secondaires lorsque votre compétence primaire n’est pas directement transférable. Cela exige néanmoins de la souplesse psychique et la capacité à repousser vos limites. L’être humain est en constante évolution, et cette perception peut vous aider à faire face aux situations complexes.
Par ailleurs, vous pouvez cultiver l’estime de soi et la souplesse psychique en vous dotant de tuteurs par exemple. Cette aide vous aidera à alimenter émotionnellement au cours de votre voyage d’expatriation. En outre, le concept chinois de « crise » illustre parfaitement cette philosophie, combinant le danger avec l’opportunité et la chance. Ainsi, vous pouvez choisir d’être submergé par les défis ou de saisir l’opportunité de rebondir.
L’expatriation réveillera également des éléments de votre histoire personnelle, des blessures cachées et des émotions refoulées. Votre capacité à reconnaître et à exprimer ces émotions influencera grandement votre expérience d’expatrié. En fin de compte, la connaissance de soi et la résilience personnelle sont des ressources précieuses pour prospérer dans l’univers complexe de l’expatriation.
Conclusion: l’impact psychologique de l’expatriation
L’impact psychologique de l’expatriation, tel que vous l’avez pu constater, est une réalité complexe qui varie d’une personne à l’autre. Les expatriés, comme vous, peuvent initier cette aventure avec une grande excitation. Mais ils sont également confrontés à un choc culturel qui peut générer un profond désarroi à leur arrivée dans un nouveau pays. Les témoignages de nombreux expatriés démontrent que cette expérience n’est pas toujours le catalyseur de transformation personnelle qu’ils espéraient.
Il est essentiel de prendre conscience qu’avant de vous lancer dans une expatriation, il peut être préférable de régler certains problèmes personnels. Une préparation minutieuse sur votre lieu de destination, joue un rôle crucial dans votre bien-être futur. De plus, il vous incombe de veiller à votre épanouissement en restant vigilant quant à d’éventuels changements dans votre comportement.
L’expatriation perturbe souvent les repères, ce qui peut susciter un sentiment de perte et vous ramener vers une dépendance affective. Cependant, il est important de comprendre que ce processus est une partie normale de l’expérience. Cette transition vous pousse finalement à prendre des risques pour accroître vos compétences sur le plan personnel, professionnel et culturel.
En fin de compte, l’expatriation est un voyage de découverte de vous-même. C’est une renaissance qui contribue à la continuité de votre parcours de vie et à la transmission de votre expérience. Vous êtes confronté à de nouveaux défis, mais avec une compréhension approfondie de ces défis, vous pouvez surmonter les obstacles. Ainsi vous serez capables de tirer le meilleur parti de cette expérience enrichissante.